Voilà donc notre premier sujet de conversation qui ouvre ce blog dans la joie et la bonne humeur ;)
Pour être sûr de parler de la même chose je vais simplement vous donner ma définition du suicide. J'entends donc par là le fait de mettre fin à ses jours volontairement.
J'ai une de mes connaissances qui s'est suicidé le mois dernier et mes interrogations sur ce phénomène ont refaits surface.
Mon point vue sur la question a bien évoluer depuis mon enfance. Plus jeune je considérais effectivement cet acte comme irréfléchi et égoïste.
Maintenant c'est beaucoup plus complexe que ça et limiter ma réflexion à cette vision ne correspond pas du tout avec mon choix d'évolution dans cette vie. Ce serait se sentir supérieur à ces personnes ayant mis fin à leurs jours et cela une fois de plus va à l'encontre de ce que je pense sincèrement. Sommes nous irréprochables et avons nous la Connaissance pour pouvoir juger ? Certains phénomènes nous dépassent encore, alors que se passe-t-il à ce moment ? Je pense qu'il s'agit de la dernière solution pour mettre fin à une souffrance quoi qu'il arrive. Beaucoup diront "Mais il y a toujours des solutions ..." mais si la personne en arrive là c'est que pour elle cette souffrance ne pourra jamais s'effacer et vivre avec n'est plus possible. C'est une croyance profonde comme certain pourront avoir la croyance qu'il existe un paradis et un enfer, un Dieu ou même rien après la mort. Tout ceci dépends de plein d'éléments, le caractère de la personne, son éducation, sa culture, sa personnalité forgée au cours de son évolution etc.
Maintenant j'ai également entendu parlé de maladie pouvant rendre suicidaire les personnes atteintes. Bien sûr certaines maladies mentales mais des cancers de la thyroïde ou de la rate également. Si des médecins passent par là ? ;) Mais peut-on vraiment parler de suicide dans ce cas si nous ne sommes pas responsable de nos actes ?
Peut-on considérer l'immolation de Gandhi comme un suicide ? Son but était-il d'en finir avec la vie ?
Certaine personne ont peut-être comme mission de faire évoluer quelque chose et leur seul moyen trouvé est le "suicide" !
Quoi qu'il en soit cela reste très complexe et il me semble bon de faire preuve de compassion envers ces personnes au même titre que les autres car nous avons tous une part de responsabilité dans tout ce qui se passe !
Merci de m'avoir lu et j'attends avec impatience vos commentaires et point de vue !
Navam
le suicide peut prendre de multiples facettes tout comme les morts naturelles, en tant qu'être vivant nous avons notre existence entres les mains, nous avons le choix "d'être ou de ne pas être"
RépondreSupprimerGandhi(cf mes humbles connaissances ;)) contrairement à certains hindouistes les plus fervents, estime qu'on peut tuer un être si son existence n'est pas "vivable"(euthanasie)et quand est-il quand un homme considère que sa vie n'est plus supportable?
bravo pour ton blog, Navam, et merci pour ta pensée existentialisme!! Ca nous change des préoccupations matérialiste de notre société!
Bonjour Dove,
RépondreSupprimerMerci pour ta réponse qui soulève d'autres interrogations. Quand tu dis, je te cite «nous avons le choix "d'être ou de ne pas être" » ! Cela pourrait alors correspondre effectivement au suicide. Mais avons-nous ce choix sur les autres ? C’est bien ce à quoi correspond l’euthanasie, non ? C’est un choix de vie ou de mort sur autrui, un peu comme un homicide. Qui détermine alors que la situation n’est plus vivable ? Avons-nous assez de recul pour pouvoir en juger ?
Concernant l’euthanasie animale maintenant. Le choix d’en finir vient de qui ? Ne me dites pas de l’animal hein ;) ! Ou alors vous avez développé une connexion avec ce dernier vous permettant de l’affirmer … Encore faudrait-il que ce dernier connaisse la mort … C’est pourtant bien le maître qui prend cette décision, et pourquoi donc ? C’est peut-être tout simplement la souffrance de l’autre qui nous devient insupportable. Donc étant donné que la souffrance de l’autre nous créer de la souffrance … autant en finir !
Donc oui nous avons le choix d’être ou de ne pas être … mais celui-ci n’est pas uniquement dépendant de nous-même. Nous avons aussi ce pouvoir sur autrui et je le répète mais je pense sincèrement que nous sommes tous responsables de tout ce qui se passe.
Nous vivons dans un monde de dualité … la souffrance ne doit-elle pas être acceptée au même titre que le bonheur ?
Merci pour ton commentaire Dove et au plaisir de te lire !
Navam